AZF : verdict le 31 octobre 2017
Nous étions à Paris pour le « V » de la Victoire pour la condamnation de Grande Paroisse ainsi que son directeur. Seul ombre, un pourvoi en cassation annoncé dès le verdict. Nous attendons la décision du tribunal.
Communiqué de presse de Madame la Présidente, Pauline MIRANDA :
Communiqué de presse après le verdict du 31 octobre 2017
La condamnation relatée par les médias :
http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/10/31/proces-azf-l-epilogue-apres-16-ans-de-bataille-judiciaire_5208084_1653578.html
AZF : les victimes seront à Paris à la Cour d’Appel et à Toulouse (salle du site de la catastrophe) pour l’écoute du verdict du 31 octobre 2017 !!
Communiqué de presse pour la salle et le verdict
Les victimes ont assisté à leur procès à la Cour d’Appel de Paris
Le procès de la catastrophe d’AZF s’est terminé le 24 mai 2017 devant la cour d’appel de Paris. Le verdict a été mis en délibéré et sera rendu le 31 octobre à 13 h 30. Un procès qui n’apporte pas grand-chose sur le fond du dossier, et qui a déçu les victimes, éloignées de la salle d’audience.
Au dernier jour, voilà un procès qui laisse bien des interrogations et bien des frustrations. Car sur le fond, on n’a pas beaucoup progressé par rapport aux audiences précédentes.
Quant aux victimes, elles ont souvent vécu cette audience longue de quatre mois comme un chemin de croix. Une expédition compliquée, coûteuse et pénible pour «monter à Paris». Des longs délais d’attente pour accéder aux salles de retransmissions à Toulouse, où la qualité déplorable du son a rendu incompréhensible une bonne partie des débats. Il en résulte pour les victimes un sentiment de lassitude et de frustration, renforcé par l’éventualité d’un nouveau procès. Du moins, chacun a reconnu la qualité et l’écoute de la présidente de la Cour, Claudine Forkel, qui a su conduire les débats avec tact, et sans se laisser égarer.
Un procès qui s’est aussi déroulé dans l’indifférence générale du reste de l’Hexagone, qui semble avoir lui, tourné la page depuis belle lurette. Mais à Toulouse, des milliers de personnes n’ont rien oublié. Cicatrices, douleurs et cauchemars ne s’effacent pas. Et les lenteurs de la justice sont comme du sel sur les plaies.