3ème procès
La cassation et la préparation du nouveau procès
Mais selon Thierry Carrère, l’avocat de l’association des sinistrés du 21, trouve aussi inacceptable que toutes les catastrophes à venir soient désormais jugées à Paris.
« Pour les victimes d’AZF c’est la triple peine. Ils ont vécu la plus grande catastrophe industrielle, le plus grand fiasco judiciaire où on leur a fait subir l’inconséquence de la justice qui n’a pas su désigner les personnes lors du procès en appel, mais aussi la parole de l’Etat qui n’a pas été honoré puisque Christiane Taubira, alors Garde des Sceaux, avait dit que le procès se passerait à Toulouse », insiste l’ancien bâtonnier.
Pour ce dernier, le droit commun exige que ce procès ait lieu au plus proche du domicile des victimes. Et pour y parvenir, il espère que le Garde des Sceaux saisisse le Parlement, dernier susceptible de pouvoir faire évoluer la loi.